Comment réussir la refonte SEO de son site web ?
Comment réussir la refonte SEO de son site web ?
Vous avez déjà un site Internet mais vous le trouvez désuet ? La refonte de ce dernier s’impose comme étant la meilleure solution pour moderniser l’image de votre entreprise.
Attention néanmoins car ce projet peut s’avérer être risqué pour votre business sans connaissances en référencement naturel (SEO). Pour s’en prémunir, ISSEO vous donne les clés pour a minima conserver le positionnement organique de votre ancien site Internet.
Avant de se lancer dans la création d’un nouveau site web, il faut dans un premier temps analyser celui actuellement en ligne sous plusieurs plans.
L’audit, étape indispensable avant la création de votre nouveau site Internet
Analyse du positionnement actuel :
Votre site est présent sur Internet depuis plusieurs mois voire plusieurs années et ce dernier a eu le temps de se positionner sur certains mots clés dans les résultats des moteurs de recherche comme Google.
Cette étape va vous permettre notamment de les lister, de connaître leur classement et le nombre de fois qu’ils sont recherchés chaque mois.
Conseil : Utilisez des outils comme Ubersuggest ou Semrush même si leur version gratuite est limitée.
Si besoin, ISSEO propose de vous l’envoyer gratuitement. Pour cela, envoyez-nous un message via notre formulaire de contact.
Le site est-il responsive ?
Le responsive web design désigne la capacité d’un site a adapter son affichage selon le support avec lequel il est consulté : ordinateur, tablette, téléphone.
En plus d’être une bonne pratique ergonomique pour l’expérience utilisateur, il est important de remplir ce critère car actuellement les robots des moteurs de recherche visitent en premier lieu les sites en version mobile (Index Mobile First). Si votre site Internet ne l’est toujours pas, il est temps d’y remédier car cela est pénalisé et pénalisant pour votre business.
Le site est-il sécurisé ?
Pour savoir si votre site est sécurisé ou non, il suffit de regarder dans la barre d’adresse URL de votre navigateur. S’il y est indiqué HTTP, c’est que votre site n’est pas sécurisé.
La refonte sera l’occasion d’y remédier en passant au protocole HTTPS avec éventuellement un certificat SSL EV pour renforcer la protection.
Analyse des performances :
Naturellement, un site Internet doit être rapide au chargement, c’est-à-dire affiché en moins de 3 secondes. Ce temps varie en fonction du serveur, des fichiers HTML, CSS, Javascript … ainsi que des ressources comme les images ou les vidéos. Dans l’idéal, une page web ne doit pas excéder les 2Mo.
Conseil : Utilisez GT Metrix (version gratuite) pour tester le poids ainsi que la vitesse de chargement de votre site Internet.
Analyse de l’arborescence :
D’entrée, l’objectif est d’avoir une vision globale du site en réalisant un plan pour définir son architecture et sa taille. L’idée est de lister toutes les pages sans en oublier pour savoir à quel niveau elles se situent et dans quel environnement elles s’inscrivent notamment.
Si une page web est oubliée, une erreur 404 sera créée après la mise en ligne du nouveau site Internet et cela pourrait pénaliser son positionnement sur Google.
Analyse du contenu :
Après avoir listé l’ensemble des pages du site Internet, il faut tout d’abord distinguer celles qui ont un réel intérêt SEO, autrement dit celles qui ciblent un ou plusieurs mot(s) clé(s).
Dès lors, il faut analyser intégralement leur contenu notamment au niveau des balises metatags dont le title, des balises Hn et vérifier s’il y a assez de mots rédigés dans le corps du texte (300 par page au minimum).
Analyse du maillage interne :
Les liaisons entre les pages internes sont également importantes car cela permet de diffuser le jus de liens obtenus par les liens externes (backlinks) sur l’ensemble du site. Leur impact est d’autant plus grand en fonction de l’ancre utilisée. Si cette dernière contient le mot clé de la page de destination alors on dit qu’elle est optimisée. Au contraire, lorsque le lien est sur un texte comme “En savoir plus”, “Lire la suite” par exemple, l’ancre est dite non optimisée.
Tous les liens internes doivent donc être listés et leur nature doit être précisée pour les conserver si leur impact SEO est positif.
Que faire pour améliorer son positionnement lors de la création du site Internet ?
Benchmark concurrentiel :
Il peut être judicieux d’identifier ses principaux concurrents dans son secteur d’activité afin de voir s’ils ont un meilleur référencement naturel. Si tel est le cas, l’idée de comprendre ce qui a été mis en place et de calquer leur stratégie SEO si c’est en accord avec vos propres objectifs.
Cohérence avec vos objectifs :
Avant d’entamer un projet de création ou de refonte, il est indispensable de définir les objectifs du nouveau site Internet notamment en matière d’acquisition de trafic pour développer ensuite son activité.
Sur quelle(s) activité(s) et sur quel(s) produit(s) souhaitez-vous communiquer ?
Un mot clé ciblé doit faire l’objet d’une création d’une page web afin de répondre à une intention de recherche et à un besoin d’un internaute.
La détermination de ces mots clés peut se faire de manière instinctive ou grâce à des outils comme le Keyword Planner pour connaître également les volumes de recherches mensuels et s’il est stratégiquement intéressant de se positionner dessus pour générer plus de business grâce à ces derniers.
Création de contenus de qualité :
Lors de l’audit, le contenu de chaque page ayant un intérêt SEO a été analysé pour se voir attribuer une note. Cette dernière varie en fonction du mot clé principal ciblé, de la présence des mots clés secondaires recommandés et de la longueur du contenu texte.
Lors de la refonte, les contenus existants ne remplissant pas ces critères doivent être optimisés et étoffés. Les nouvelles pages devront également être rédigés en fonction de ces recommandations afin de maximiser leur chance d’apparaître des résultats de Google.
Structuration des contenus : balisage Hn
Un contenu texte de qualité se caractérise également par une structure respectant un plan de rédaction avec différents niveaux de titres. Ce travail est réalisé dans le code HTML du site. Une page doit contenir un seul titre principal (h1), il peut y avoir plusieurs sous-titres (h2) et sous-sous-titres (h3) et ainsi de suite jusqu’à h6.
L’utilisation du gras est également recommandé pour mettre en valeur certains mots non seulement aux yeux des lecteurs mais aussi du robot de Google.
La présence du Fil d’Ariane :
Le fil d’Ariane a une double fonction. Du point de vue SEO, il sert à faire des liens aux pages du niveau supérieur (n-1) de l’arborescence pour contribuer au maillage interne.
Au niveau ergonomique, il permet aux internautes de se repérer sur le site Internet.
Optimisation des images :
En plus des textes, les images peuvent être optimisées pour maximiser leur chance d’apparaître sur Google Images. Pour cela, il suffit de renseigner la balise alternative avec le mot clé en décrivant le visuel et de renommer l’image toujours avec le même mot clé (ex: mot-cle.jpg). Ces ressources doivent s’inscrire dans un environnement sémantique cohérent.
Vérifier la validité des URL :
Si vous avez décidé de supprimer une page de votre ancien site Internet ou que vous avez renommé l’URL d’une page en y intégrant un de vos mots clés dans le slug (ex: votre-site-internet.fr/slug), vous devez penser à mettre en place des redirections définitives 301. Dans l’idéal, le contenu de l’ancienne page du site doit être le plus proche de celui d’une des nouvelles pages de la refonte.
Si vous omettez cette étape avant la mise en ligne de la refonte, cela générera des erreurs 404 pénalisées par Google et dégradera l’expérience utilisateur sur votre site.
Que faire après la mise en ligne de votre refonte de site Internet ?
Après avoir procédé à la transition, vous devez lier le nouveau site web à des outils de suivi, comme ceux de Google.
Soumission du fichier sitemap.xml :
Dès la mise en ligne réalisée, il faut se connecter à Google Search Console pour demander une indexation de la refonte et ensuite envoyer la nouvelle arborescence grâce au fichier sitemap.xml. Cela permet au moteur de recherche et à son robot de connaître toutes les pages à explorer.
Cette plateforme permet également de suivre certaines statistiques organiques pour des mots clés positionnés dans les 200 premiers résultats sur Google. Vous pouvez y consulter dans le détail le nombre de clics mot-clé par mot-clé, le nombre d’affichages sur les SERP, le taux de clic ainsi que la position moyenne durant une période définie avec l’évolution de leur positionnement.
Relier le site à Google Analytics et Google Tag Manager :
Pour avoir accès à l’ensemble des statistiques, il suffit de se créer un compte Google Analytics (GA) relié à Google Tag Manager (GTM).
Grâce à GTM, vous pouvez paramétrer des trackeurs sur votre site Internet pour vous faire remonter les données qui vous intéressent sur Google Analytics. Ces informations peuvent être le nombre de visiteurs, les différents canaux d’acquisition, le taux de rebond, les conversions (appel, formulaire de contact envoyé), les boutons cliqués etc …
Ces statistiques sont importantes à analyser d’autant plus si vous ne ressentez pas nécessairement l’apport de votre site Internet. Par exemple, si le temps moyen de visites est court (inférieur à une minute), il est conseillé de retravailler votre contenu pour intéresser davantage et convaincre vos prospects pour les faire passer à l’action.
Si après la lecture de cet article, vous n’êtes pas certain d’être en mesure de réussir votre projet de refonte, ISSEO propose de vous accompagner pas à pas. Contactez-nous dès maintenant.
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